Projet 2010

mercredi 27 mai 2009

Rack à d'jo prise 2!

Armée de mon courage et d'un grand latté, je me suis levée de bon matin pour profiter de la brassière à 5$. Je suis arrivée à 8h45, positive et vraiment confiante de me voir quand même assez près du début de la file en me disant que j'en avais pour 15 - 30 minutes tout au plus.

Ma confiance et ma bonne humeur s'est un peu estompée quand j'ai demandé à ma collègue de ligne à quelle heure ils ouvraient les portes... Finalement, j'ai très bien fait d'arriver à 8h45 puisque la vente commençait à 10h! Et ça n'a pas pris beaucoup de temps pour que la file s'allonge derrière moi. Finalement, j'ai atteins le paradis de la brassière pas cher vers 10h30.

À passer 1h30 en file, ça te donne le temps d'observer tes comparses de lignes très très majoritairement féminines. La communauté arabe/musulmane/marocaines/alouette était aussi très bien représentée à ma grande surprise. Surtout que j'ai l'impression qu'elles se connaissaient toutes puisqu'elles se trouvaient toujours des amies en avant de la file... Mention spéciale à la madame juste en face de moi qui s'est fait demandée de sortir de la file puisqu'elle avait dépassé et qui a re-entré dans la file, en courant comme une brebis apeurée, encore plus près de la porte une fois la sécurité éloigné. Ça m'a diverti tellement c'était absurde!

Mon moment préféré est lorsque que le gentil monsieur me donne le grand sac en plastique transparent. C'est là que tout commence. J'ai été chanceuse, les bacs de 36 B étaient bien garnis de beaux modèles! Et hop! Dans l'sac!

Mais le moment le plus fort et le plus absurde de la journée, c'était la quête de la bobette. N'étant pas très forte sur les strings, j'aime mieux le confort et le look des p'tites culottes mignonnes. Malheureusement, je n'étais pas la seule. L'endroit où les filles se poussaient les unes les autres, c'était aux bobettes. 3 petits bacs, très petits, venaient de se faire remplir de culottes par une employée. Le délire! N'écoutant que mon courage, je m'infiltra entre une black mama et une arabe pour tenter de mettre la main sur au minimum une culotte, et avec chance, à ma taille. Ça se poussait!!!!!!!! La dernière fois que je me suis fais pousser comme ça, c'était dans un mushpit quand j'avais 14 ans! Trouvant la situation vraiment ridicule et absurde, en plus que ce poussaillage là empêchait les plus faibles/petites d'accèder au mushpit, j'ai décidé de prendre plusieurs poignées de bobettes, de scander les tailles et de pitcher le morceau approximativement à l'endroit où j'entendais un moi!!!!! Une expérience de vie, j'vous dis!!! J'en suis ressortie avec 4 paires tout de même!

À la fin, il faut bien sûr payer. La gentille employée prend mon sac en plastique et vide le contenu sur son comptoir. Elle sépare les articles par prix et commence à compter les soutiens-gorges. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8... Ça devrait bientôt tout...Ah non, il reste l'autre pile, celle sous les camisoles... 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15... Je sens la gêne...16, 17, 18, 19, 20! 20 soutien-gorges!! Je regarde la fille, complètement apeurée.

- Mon dieu! Je pensais pas en avoir autant! J'ai d'l'air d'la fille qui fait des réserves pour milles ans!!

L'employée prit le temps de me rassurer, j'étais dans la catégorie normale.

Je ressortie de l'entrepôt le porte-feuille plus léger, mais ça valait ultra la peine! Des prix réguliers étaient encore affichés sur certains soutien-gorges et vraiment, quand tu vois le prix régulier versus le prix payé, la recessionnista en moi devient gaga!!! Vraiment, cette vente est un must!!! :D

2 commentaires:

Julie a dit…

Le titre de ton blogue a piqué ma curiosité...car moi aussi, je suis une fille qui aime faire des listes. De plus, j'apprécie aussi les ventes d'entrepôt... Ton billet sur La Senza était raffraîchissant à lire...

Léa a dit…

Merci Julie! :D